Toujours dans l'esprit du Blue Raid, cette cinquième étape va nous conduire de Laguiole jusqu'à Banassac. Une chevauchée fantastique au cours de laquelle nos vaillantes péteuses vont exprimer toute leur fougue au travers des magnifiques paysages offerts par le plateau de l'Aubrac.
Nous quittons donc Laguiole en début de matinée, après avoir admiré les superbes réalisations de la soi-disante véritable coutellerie artisanale du pays.
Une juvaquatre rappelle quelques souvenirs à Héron Débrouillard.
Visite de la boutique et derniers achats tranchants.
Le temps est au beau fixe, mais le fond de l'air reste saisissant. La balade n'en sera que plus agréable.
L'arrêt mécanique à Aubrac terminé, nous avons repris la route au travers des grands espaces du plateau de l'Aubrac et de ses milliers de vaches pour arriver à Nasbinals. Les estomacs nous rappellent que la cambuse est à réapprovisionner pour les repas du midi et du soir. Nous trouvons un sympathique boucher-charcutier (primé au Gault&Millau) chez qui nous faisons provision de sac-d'os et autres charcutailles. La boulangère est aussi avenante que ses miches et Rabaute ne manque pas de la couvrir de compliments. Un passant nous apprend que deux jours plus tôt, quatre énergumènes casqués étaient arrivés jusqu'à Nasbinals sur deux bleues et deux chaudrons. Tient, tient ??? Seraient-ce les 4 ex-BlueRaiders que nous comptons retrouver à Banassac ?
Après un casse-croûte généreux et fortifiant, direction Marvejols où nous ferons quelques emplettes chez un concessionnaire MBK. Il possède encore dans ses archives quelques petites pièces qui nous permettront de rénover, si nous trouvons le temps, la poignée des gaz de la maube de Panda.
Quelques mètres avant Chirac, la péteuse de Rabaute émet un bruit dérangeant du côté du plateau. Mise en fourgon directe et pause rafraîchissement à Chirac. Le camping de Banassac n'est plus qu'à quelques encablures. Nous devrions y retrouver l'équipe de la soit-disante "continuité".
Que nenni ! Arrivés au camping, pratiquement désert, pas une trace du campement de la "continuité" si ce n'est quelques papiers gras et mégots. Tant pis ! Nous installons notre camp léger sur le même emplacement et Rabaute, encore une fois, s'évertuera de lancer proprement sa Quechua. Mais il ne maîtrise pas encore parfaitement le lancer (il est meilleur à la pêche au lancer).
Une fois sa tente installée, Rabaute, assisté de Héron, est allé sonder la rivière toute proche afin d'améliorer l'ordinaire du soir. Goujons et écrevisses étaient présents mais difficiles à piquer même par un pêcheur averti.
Le plateau de sa mobylette a été révisé et il est prêt à tourner pour la prochaine épreuve : la côte de Banassac, passage obligé pour arriver à Séverac-le-Château, Millau, ...
Nous avons passé une bonne nuit réparatrice et serons en forme pour cette épreuve.