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Uderzo et Goscinny, en créant les aventures d'Astérix le Gaulois ont du avoir une vision prémonitoire de ce qui allait se passer en ce mois d'août 2007 à Bourdax d'Ustou. Goéland Espiègle et Assurantourix ne sont en réalité qu'un seul et même personnage. |
Boudeur patenté, à l'appétit féroce, il trouve toujours un motif pour chanter 5 à 6 fois par jour, accorde son instrument toutes les heures lorsqu'il
peut y mettre la main dessus. |
Par contre dès qu'il retrouve son engin, il en CHATOUille de ses doigts agiles le manche en faisant appel à l'inspiration divine. |
Il s'associe souvent au Conteur de la troupe, mais ce dernier lui cache toujours sa boîte musicale.
Et lorsque vient le moment d'une petite histoire, il le cherche désespérément. "Où est mon outil de travail ? il faut que je l'accorde ! Bande de dégénérés !" |
De rage, il s'enferme dans la Tanière de Caribou Militant et attrape ce qui lui tombe sous la main. Un pipeau, un sifflet, une corne de brume et même une cythare vietnamienne
: ses doigts retrouvent aussitôt leur agilité. |
Il étonne toujours les autres bardes de la troupe qui l'accueillent parfois dans leur cercle, dès qu'il a retrouvé son ustensile. Mais (comme ci-contre), ils attendent toujours qu'il ait attaqué et réussi son préambule pour faire sonner leurs instruments. Ils ont toujours du mal à le "comprendre". |
Devant le résultat, il s'en trouve toujours un pour lui cacher son bidule. Mais, faisant flèche de tout bois, il s'accapare rapidement de tout appareil possédant même une seule corde et essaie d'en tirer un son le plus mélodieux possible. |
Voilà l'histoire de notre Barde Goéland Espiègle.
Non, non, non, non, à la 24ème, on ne le ligote pas au sommet d'un
arbre, on ne le coince pas sous un menhir : on lui coupe tout simplement les moyens d'expression musicale en cachant son appareil à musique. Il rôde alors dans tout le camp, tourne, vire et
fait le tour, mais ne nous casse pas les oreilles.